ZAZIE DANS LE MÉTRO

l’histoire
Difficile de résumer le célèbre roman de Raymond Queneau tant il fourmille de péripéties loufoques et d’ailleurs à quoi bon ? La réputation de Zazie n’est plus à faire. On dirait aujourd’hui que c’est une pré-ado qui découvre Paris en rendant visite à son oncle Gabriel, que seule la visite du métro l’intéresse et qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche, quitte à estropier bien des mots. Mine de rien elle est passée à travers pas mal d’embûches et, à Paris, toutes sortes d’aventures l’attendent. Zabou Breitman et Reinhardt Wagner ont conçu une adaptation du roman en comédie musicale, un genre qui s’accorde à merveille à la folle fantaisie de Queneau et restitue la couleur sonore du Paris des années 1960, mais pas seulement... Comme dirait l’héroïne : « Mélancolique mon cul ! »

ce qu’ils en disent
Zazie dans le métro est le bouquin qui a accompagné mes 5/15 ans. Et plus largement une partie de ma vie, ainsi que d’autres œuvres de Raymond Queneau. Mon père était un adepte. Avant Zabou, pour Isabelle, j’ai eu Zazie. Tout dans ce roman m’a toujours emmenée. Sa liberté, d’abord. L’immense liberté de cette petite fille, qui dit tout, même ce qui ne se dit pas. Surtout ce qui ne se dit pas. Ce que les adultes évitent. Chaque mot, chaque endroit, chaque tournure est un régal d’humour, de poésie, et représente une chanson en devenir. Le voyage initiatique de la petite Zazie, au milieu de ces personnages de conte, ancré pourtant dans du vrai de vrai, permet des échappées dansées, chantées... Zabou Breitman
Le Paris des années 60 évoque et même inspire la couleur musicale et orchestrale de l’ensemble de la partition (guitares électriques, percussions, cuivres) en tentant d’éviter soigneusement un simple « à la manière de »... Un orchestre de sept musiciens paraît être la formation idéale pour ce conte musical. Les chansons à une ou plusieurs voix vont nécessiter un bon niveau de lecture et de compréhension musicale, aussi les interprètes devront être aussi bons chanteurs qu’acteurs. Si l’on devait évoquer un esprit référant pour Zazie dans le métro, nous pourrions citer entre autres, les compositeurs Kurt Weill, Jean Wiener, Hanns Eisler, la liste n’étant pas exhaustive. Reinhardt Wagner
de Raymond Queneau
adaptation, scénographie et mise en scène Zabou Breitman
musique originale Reinhardt Wagner
assistant orchestrations Matthieu Roy

avec Alexandra Datman Zazie
Franck Vincent Gabriel
Gilles Vajou Charles
Fabrice Pillet Trouscaillon, Turandot
Jean Fürst Marceline
Delphine Gardin Mado Ptits-Pieds
Florence Pelly Jeanne, La Veuve Mouaque

contrebasse, basse électrique Fred Fall
clarinettes, sax baryton Ghislain Hervet
violoncelle Ambre Tamagna
violon Maritsa Ney
trompette, accordéon, flûte à bec Scott Taylor
percussions, vibraphone, piano électrique Nicholas Thomas

assistanat mise en scène Tristan Gouaillier
lumières Stéphanie Daniel
son Léonard Françon
costumes Agnès Falque
perruques Cécile Kretschmar
chorégraphies Emma Kate Nelson
direction technique Vincent Gallemand

production déléguée Maison de la Culture d’Amiens — Pôle européen de création et de production
coproduction anthéa, théâtre d’Antibes, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Théâtre de Liège, Théâtre National Populaire – Villeurbanne, La Coursive Scène nationale La Rochelle, Scène nationale du Sud-Aquitain, L’Azimut, Antony — Châtenay-Malabry, Le Volcan, Scène nationale du Havre, Comédie de Picardie, Equilibre-Nuithonie-Fribourg
soutien Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique, Inver Tax Shelter, Club des Entreprises Partenaires du Théâtre de Liège

Tarif: cliquez ici